4 ONG, 9 régions et 1 message : « VIH Touzour la : Teste Twa »

VIH Touzour la : Teste Twa. C’est le message que les partenaires engagés dans la lutte contre le VIH porteront à l’attention du public et sur le terrain du 21 au 26 novembre. En sus d’une campagne nationale, neuf régions seront touchées par cette action de proximité qui réunit PILS, CUT, AILES, Parapli Rouz et le ministère de la Santé. Au programme : dépistage du VIH, de l’hépatite C et des infections sexuellement transmissibles (IST), animation, sensibilisation, prévention, entre autres. Ce sera dans le cadre de la Semaine internationale du dépistage (SID) initiée par Coalition PLUS, union internationale de lutte contre le sida. Parallèlement, CUT et AILES s’associent pour la 3e édition du Moris AIDS Tour.

Port-Louis, le 15 novembre 2023 – « Quelle que soit l’infection, connaître son statut, positif ou négatif, est indispensable pour prendre soin de soi… et des autres ! Ainsi, se faire dépister est essentiel. Se faire dépister est l’une des étapes importantes pour mettre fin aux épidémies. Par exemple, sous traitement efficace, une personne vivant avec le VIH ne transmet plus le virus ! » Tel est le message de Coalition PLUS en marge de l’édition 2023 de la Semaine internationale du dépistage (SID). C’est aussi dans cette optique que les partenaires engagés dans la lutte contre le VIH à Maurice s’associent pour aller à la rencontre du public sur différents sites. Parallèlement, CUT et AILES s’associent pour le Moris AIDS Tour. Dans l’ensemble, les ONG engagées seront mobilisées dans neuf régions du 21 au 26 novembre : Port-Louis, La Ferme, Tamarin, Mahébourg, Rivière-des-Anguilles, Cité Caroline, Rivière des Créoles, Flic-en-Flac et Grand-Baie.

La présentation de cette semaine d’activités a eu lieu à la salle de conférence de la MCB, qui apporte son soutien à la SID, de même que Rent A Sign, Flower AD et l’Agence française de développement. Vanessa de Spéville, Head of Communication and Corporate Sustainability chez la MCB, tient à le rappeler : « Le VIH n’empêche pas de vivre. Aujourd’hui, grâce à des outils efficaces, nous pouvons assurer une vie digne aux personnes séropositives et réduire significativement les nouvelles contaminations. C’est la raison pour laquelle le dépistage précoce est essentiel, et c’est pourquoi nous avons choisi de soutenir la campagne de dépistage menée par les associations PILS, CUT, AILES et Parapli Rouz, des acteurs clés dans la prévention des maladies sexuellement transmissibles. À la MCB, nous sommes fiers aujourd’hui d’être associés à cette campagne et de contribuer ainsi à la sensibilisation, non seulement des Mauriciens et des Rodriguais, mais également des habitants des pays de la région tels que les Seychelles et Madagascar, pour lutter ensemble contre le VIH dans la région de l’océan Indien. »

« Si je n’avais pas fait de test en 1994, je ne serai pas là aujourd’hui », souligne d’emblée Nicolas Ritter en expliquant l’importance du dépistage, fondement de la SID. Fondateur de PILS, il est le premier Mauricien à avoir dévoilé publiquement sa séropositivité. « Une personne testée et bien traitée ne transmet plus le virus », insiste celui qui est aujourd’hui chargé de mission chez Coalition PLUS.

Parlant de cette collaboration et de la mise en commun des efforts par les ONG, Mélanie Babet de Parapli Rouz dit : « Nous devons nous associer pour diminuer les risques d’infections. Le VIH, comme les IST et les hépatites profitent de plusieurs opportunités pour progresser. C’est pourquoi il faut considérer la solution sous différents angles et aller vers une solution ensemble. »

Cette année, le thème retenu est VIH Touzour la : Teste Twa. Il fait écho à la campagne que mène Coalition PLUS On se dépiste/Nou fer test depuis quatre ans. À Maurice, il est estimé que des 14 000 personnes vivant avec le VIH, seuls 8 447 cas – soit 60 % – ont été officiellement enregistrés depuis 1987. Pour Jamie Cartick de CUT : « Récemment, la tendance nous démontre que la transmission de VIH et des infections sexuellement transmissibles ne se limite pas aux populations clés mais concerne également parmi la population générale. Les endroits ciblés pour Moris AIDS Tour ont été identifiés afin de toucher le maximum de personnes de toutes populations confondues et démystifier les tabous. »

Ces dernières années, une hausse conséquente a aussi été observée dans le nombre de cas d’IST. À titre d’exemple, les cas de syphilis enregistrés sont passés à 3 509 en 2021, contre 2 915 en 2020. « Nous ne pouvons qu’affirmer l’importance que le dépistage soit banalisé au sein de la population », réagit Ashvin Gungaram, manager de AILES. « Nous observons de plus en plus de personnes avec des comportements à risques et un manque d’information sur la santé sexuelle », constate-t-il. « À travers ce type de campagnes et d’actions, poursuit Ashvin Gungaram, notre objectif est d’éduquer, d’informer et surtout de rappeler que nous sommes là pour apporter notre soutien et notre support à ceux qui en ont besoin. »

Le lancement officiel de la SID se fera avec tous les partenaires au Victoria Urban Terminal de 9 heures à 17 heures, le 21 novembre. Au programme sur les différents sites, une ambiance dynamique avec des artistes, de l’animation musicale, des jeux, des exercices. « Cette mobilisation n’aurait pas été possible sans la collaboration des forces vives des différentes régions où nous serons présents et qui ont accueilli les associations bien en amont pour la préparation de cet événement, indique Annette Ebsen Treebhoobun. Toutes ces énergies mises ensemble nous encouragent à avancer. » Des animateurs seront aussi sur place pour disséminer l’information sur les sujets mis en avant : le VIH, les IST, l’hépatite C, la PrEP, le traitement, la prévention, entre autres. Des professionnels des associations et du ministère de la Santé proposeront des tests de dépistage aux membres du public. Un exercice qui s’accompagnera de séances de pré et de post counseling de même que d’un encadrement à l’intention des personnes qui nécessiteront des suivis médicaux.

Le suivi médical du VIH, de l’hépatite C et des IST peut être difficile pour les personnes testées positives qui craignent d’être discriminées et stigmatisées. L’accompagnement et le counseling personnalisés, soulignent les partenaires associatifs engagés dans la SID et le Moris AIDS Tour, permettent d’encourager ces personnes à se tourner vers les services de santé. Annette Ebsen Treebhoobun, directrice exécutive de PILS, rappelle que : « Tout citoyen mauricien testé positif a droit à une prise en charge médicale gratuite. Concernant le VIH, le traitement aux antirétroviraux aura pour effet le renforcement de son système immunitaire et la baisse du taux de virus dans son organisme. Un traitement médical observé de manière rigoureuse et régulière rendra la personne indétectable. En plus de jouir d’une bonne santé, cette personne ne contaminera pas son ou ses partenaires. Et c’est ainsi que Maurice pourra arrêter l’épidémie et vaincre le VIH. Cet objectif est réalisable. C’est parce que nous y croyons que nous organisons la SID et le Moris AIDS Tour. Nous invitons les membres du public à venir nous rejoindre. »

Pour télécharger le communiqué de presse, c’est par ici.

 

 

Call for HIV/AIDS Project Proposals – Global Fund to fight AIDS, Tuberculosis and Malaria

 

The Country Coordinating Mechanism (CCM), Mauritius has submitted to Global Fund (GF) a national funding request for prevention, treatment, care and support of HIV/AIDS for the period 2024-2026.

The Concept Note is focused on Community Led Networks and Key Affected Populations (KAPs), i.e. People Who Inject Drugs, Female Sex Workers, Men having Sex with Men, Transgender Persons and their respective sexual partners, and clients in the case of Sex Workers.

The national funding request was developed following National Dialogue and Community consultations with the populations mentioned and highlights the importance of an inclusive response, whereby the communities themselves are directly involved in the planning, implementation, and review of activities.

PILS (Prévention Information et Lutte contre le Sida) has been selected as Sub-Recipient (SR) for the Grant. Non-Government Organisations and Community Networks interested in becoming Sub-Sub-Recipients (SSR) of funds to implement activities for the prevention of HIV and AIDS are invited to submit sub-proposals for inclusion in grant implementation.

The SR will select SSRs who will be included in the grant implementation should the country Concept Note be approved.

Grant implementation will be guided by the country funding request and the National Action Plan 2023-2027.

Target groups that have to be reached YEARLY over the period 2024-2026 are the following:

  • Men having Sex with other Men – 4,165 MSM to be reached with HIV prevention per year.
  • Transgender Persons – 1,079 TGs to be reached with HIV prevention per year
  • Sex Workers – 5,600 SWs to be reached with HIV prevention per year
  • Persons who inject drugs – 9,147 PWIDs to be reached with HIV prevention and Needle Exchange Programme per year

Based on these varying targets, interested NGOs should make two budgeted proposals: one for the minimum number of persons to be reached, one for the maximum number of persons to be reached.

The deadline for the submission of sub-proposals is at noon on the 6th of November 2023 at 3 p.m. on the 30th of October 2023.

All organizations interested to submit a proposal are invited to express their interest by email to info@pils.mu

The funding request and application templates for filling in proposals are available upon request.

Kindly call PILS on the following number – 212 48 41 – for additional information.

 

Should organisations require technical guidance, they are requested to contact PILS on the following email:  info@pils.mu

 

Applications should be sent by email to info@pils.mu and three hard copies should be hand delivered or posted to the following address:

 

Prévention Information Lutte contre le SIDA

3rd Floor, Labourdonnais Court,

 47, St. Georges Street,

 Port Louis

11324

 

19th October 2023

 

Annette Ebsen Treebhoobun

Executive Director

PILS

Droits LGBT+ : La sodomie dépénalisée, PILS salue une victoire historique

 

Port-Louis, 6 octobre – L’article 250 du Code pénal, qui criminalise la sodomie et, de fait, les relations entre hommes consentants, est inconstitutionnel et discriminatoire. Ainsi a statué la Cour suprême de Maurice dans deux jugements rendus ce mercredi 6 octobre.

« Cette victoire juridique marque un tournant dans la bataille pour la décriminalisation de la sodomie », s’est réjouie Nadia Peerun, la vice-présidente du conseil d’administration de PILS. Les juges David Chan Kan Cheong et Karuna Devi Gunesh Balaghee avaient entendu les arguments portés par Ridwan Ah Seek et quatre autres jeunes hommes gays, avec le soutien du Collectif Arc-en-ciel et de la Young Queer Alliance, à la suite des plaintes logées en 2019.

«Vers la fin de presque deux siècles de stigmatisation et de discrimination»

« Ce jugement historique est un pas vers la fin de presque deux siècles de stigmatisation et de discrimination sanctionnés par l’État et une meilleure inclusion de la communauté LGBTQIA+ dans la société mauricienne », a déclaré Nadia Peerun.

La plus haute instance juridique du pays a, en effet, souligné la nature foncièrement discriminatoire de l’article 250 dans le jugement rendu dans la plainte constitutionnelle portée par Ridwan Ah Seek contre l’État. Celui-ci, hérité de l’ère coloniale britannique, « a pour effet de criminaliser l’orientation sexuelle du plaignant, qui est un attribut inhérent à son identité sur lequel il n’a pas le choix », a déclaré la Cour suprême. Or, poursuivent les juges David Chan Kan Cheong et Karuna Devi Gunesh Balaghee, « le choix d’un partenaire sexuel par le plaignant ne peut être la base d’une discrimination et (…) il n’appartient pas à l’État de faire ce choix à sa place ».

Alors même que la section 16 de la Constitution pénalise toute discrimination sur la base de l’orientation sexuelle, « il doit, a fortiori, être illégitime de discriminer des personnes en raison de leur orientation sexuelle par rapport à l’expression des aspects les plus privés et les plus intimes de leur identité ».

« Nous saluons l’engagement, le courage et la ténacité de ces jeunes qui ont saisi la Cour suprême pour faire valoir leurs droits fondamentaux, ainsi que leur entourage, les associations et tous ceux qui les ont soutenus », a déclaré Annette Ebsen Treebhoobun, directrice exécutive de PILS.

Contact presse: Jacques Achille, directeur Communications stratégiques | j.achille@pils.mu | m : 52528140 

[Drogues] Support, don’t punish 2023 : Parski nou imin avan tou

 

À l’occasion de la journée Support. Don’t Punish ce lundi 26 juin, PILS rappelle que les personnes usagères de drogues sont trop souvent victimes de politiques répressives. Les récents amendements aux lois existantes s’inscrivent dans une politique favorable à leur santé, efficace pour lutter contre les transmissions du VIH et de l’hépatite C, et bénéfique pour l’ensemble de la société. Nous souhaitons que ces mesures salutaires ne soient pas des exceptions. Soutenir, pa pini, parski nou imin avan tou !

Parallèlement, les événements et les réflexions prévus dans le cadre du 26 juin, journée internationale des Nations unies contre l’abus et le trafic de drogues, mettent souvent en avant les « progrès » réalisés en matière de contrôle des drogues dans une perspective extrêmement punitive. En occultant le fait que les usagers·es sont avant tout des femmes, des hommes, des jeunes, qui travaillent, étudient, ont une famille, des amis·es, des voisins·es, des collègues, des responsabilités, qu’ils et elles respectent et assument pour la plupart. Sauf quand leur consommation devient problématique.

Dans tous les cas, ces personnes ont besoin de compassion, de soutien, d’accompagnement et d’une prise en charge globale qui leur permet de vivre, de travailler, d’accéder aux soins, à un travail. La journée mondiale d’action mondiale Support. Don’t Punish. Soutenir, pa pini, organisée par l’International Drug Policy Consortium – dont PILS est membre – remet ainsi l’accent sur la réduction des risques et la réforme des politiques en matière de drogues qui prennent en compte la santé et les droits humains.

La stigmatisation et la criminalisation mettent en danger les usagers·es de drogues

La stigmatisation est un frein dans le quotidien des personnes consommatrices de substances, en particulier par voie injectable. Parmi celles-ci, 77,3 % rapportent avoir subi des insultes de leur entourage (famille et amis·es). Tandis que 61,6 % déclarent avoir déjà été agressées physiquement par leurs proches à cause de leur consommation, selon l’étude de surveillance biologique et comportementale du VIH menée auprès de cette population en 2020 (IBBS-PWID, 2020). Le soutien des proches est pourtant essentiel pour éviter que ces personnes soient davantage vulnérabilisées et précarisées.

Le certificat de caractère est un autre élément de stigmatisation dans la vie quotidienne des usagers·es. En effet, 80,8 % des personnes qui utilisent des drogues par injection déclarent avoir déjà été arrêtées par la police. Parmi celles-ci, la grande majorité, soit 75,6 %, est déjà passée par la case prison (IBBS-PWID, 2020). Une sanction inscrite sur un certificat de caractère est une double peine, qui freine la recherche d’emploi et la réintégration sociale d’individus souvent vulnérables apprès avoir purgé leur peine. Et tend à exclure ces personnes de la société, et du système de soin.

Des changements salutaires pris sous l’impulsion des associations

PILS salue les amendements législatifs et protocolaires récents qui viendront améliorer la qualité de vie et la santé des usagers·es de produits psychoactifs. La mise en place d’un Drug Users Administrative Panel (DUAP) est ainsi prévue sous la Dangerous Drugs Act, suivant un plaidoyer de longue haleine des associations de lutte contre le VIH et engagées dans la réduction des risques, dont PILS. Les personnes arrêtées pour possession de substances illicites à usage personnel ne seront plus envoyées en prison. Elles bénéficieront d’un accompagnement psychosocial et de réhabilitation avec des professionnels·les de santé.

Autre mesure qui va dans ce sens : les nouveaux protocoles encadrant le programme de substitution à la méthadone mis en place graduellement depuis mars 2023. Le temps d’attente pour l’induction sur ce programme devrait diminuer, ce qui permettra d’accommoder un plus grand nombre de personnes.

En outre, les kits d’injection qui doivent être intégrés au programme national d’échange de seringues – à la suite des amendements à la HIV & AIDS Act – permettront à ces usagers·es, particulièrement exposés·es au VIH et à l’hépatite C, de mieux se protéger.

Toutes ces mesures permettront aux personnes concernées de s’occuper de leur santé, de travailler, d’assumer leurs responsabilités, de se (re)construire.

La réduction des risques : une stratégie de santé publique à l’efficacité prouvée

Les actions de réduction des risques (distribution de matériel, accompagnement et éducation aux risques liés à l’injection, distribution de méthadone, etc.) ont montré leur efficacité en termes de santé publique. Le nombre de nouveaux cas de VIH chez les personnes usagères de drogues par injection est passé de 92 % en 2005 à 22 % en 2020.

À l’inverse, les mesures répressives perpétuent un cycle de sanctions et de marginalisation. Cette approche entrave l’emploi et limite les possibilités de réinsertion. L’impact du certificat de caractère dans la vie quotidienne des usagers est un exemple concret de réformes nécessaires au niveau pénal. En effet, une sanction inscrite sur un certificat de caractère pour consommation de drogues peut entraîner des répercussions sur une vie entière en créant des obstacles à la réintégration sociale et place les individus dans des situations de vulnérabilité.

Le tout-répressif est inefficace, contre-productif et contre la santé publique. L’État mauricien s’est engagé dans une politique moins rigide face à la consommation de drogue. Nous demandons à nos décideurs·ses politiques de poursuivre dans la voie d’une approche compatissante et fondée sur des preuves, avec l’humain au centre, où les personnes usagères de drogues ne sont plus criminalisées. PILS maintient ainsi son plaidoyer en réaffirmant avec force que Maurice doit Soutenir, pa pini, en rappelant que nou imin avan tou.

 

Contact presse

Elodie Sanasee, coordinatrice plaidoyer et communication

e.sanasee@pils.mu – m : 55 15 89 61 – t : 212 48 41

AIDS Candlelight Memorial 2023: Anou propaz lamour ek solidarite pou enn kominote pli for!

 

Port Louis, 19 mai 2023 — Chaque année, le troisième dimanche du mois de mai marque la commémoration internationale « AIDS Candlelight Memorial ». Cette journée souvenir importante est l’occasion de se souvenir des personnes décédées de causes liées au sida (syndrome d’immunodéficience acquise). Une cérémonie commémorative sera organisée au centre Nou Vi La de PILS, rue St Georges, Port-Louis, le dimanche 21 mai, de 18 heures à 19 h 30.

Pour rendre hommage à celles et ceux qui nous ont quittés∙es, le chanteur Mika Ramsamy, fidèle de longue date, sera de la partie, accompagné de Kerjo et de Jonas and the Roots Level Band. Il y aura également les danseurs de Free Move Dancers sous la houlette de Jason Louis, ainsi que la participation du slameur le Penseur d’ébène et de la slameuse Géraldine Baptiste. Enfin, des sculptures et tableaux signés respectivement par Bleck Lindor et Youstasha seront exposés.

PILS se joint ainsi aux centaines d’associations et des milliers d’acteurs et actrices de la lutte contre l’épidémie à travers le monde qui, depuis 40 ans, se rassemblent chaque année pour cet événement de soutien aux personnes vivant avec le VIH mais aussi à celles qui se sont engagées à les aider.

Un rôle crucial dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination

L’International AIDS Candlelight Memorial joue un rôle crucial dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination associées à ce virus, dans la mobilisation des communautés et dans la sensibilisation au VIH/sida. Le thème retenu cette année – « Anou propaz lamour ek solidarite pou enn kominote pli for! », « répandre l’amour et la solidarité pour construire des communautés plus fortes » – met justement l’accent sur les difficultés énormes rencontrées par les personnes vivant avec le VIH en raison des préjugés et de la stigmatisation omniprésents, qui provoquent souvent des sentiments de culpabilité, d’insécurité et de solitude. Ces obstacles les empêchent d’obtenir les soins et le soutien dont elles ont besoin, ou même de se faire dépister.

La stigmatisation, un obstacle à des services vitaux

Avec les progrès significatifs de la médecine ces 40 dernières années, le VIH est considéré comme une maladie chronique, avec laquelle on peut vivre longtemps. De plus, une personne séropositive qui suit son traitement antirétroviral n’aura presque plus de virus dans l’organisme. Elle ne le transmet plus (indétectable = intransmissible).

Les décès liés au VIH en hausse

Or, à Maurice, les décès liés au VIH dans toutes les catégories d’âge ont augmenté de 26 % entre 2012 et 2021, selon les statistiques nationales. Cette hausse s’élève à 36 % chez les hommes adultes et à 20 % chez les femmes adultes pour la même période.

Cette tendance inquiétante s’explique, entre autres, par la présentation tardive des personnes séropositives – souvent dans un état de santé grave – dans les établissements de santé pour les soins VIH et la mauvaise observance du traitement, qui conduit à des échecs thérapeutiques (source : Mauritius National HIV Action Plan 2023-2027).

Lire le communiqué dans son intégralité : AIDS Candlelight Memorial_PILS_Communique_MAI2023

Thierry Arékion maintenu à la présidence de PILS

De g. à dr. : Jean-Daniel Wong, Nadia Peerun, Thierry Arékion, Thierry Runga, Sultan Beeharry, Ornella Chellen, Selvana Mootien, Rachèle Bhoyroo (©PILS)

Port-Louis, 31 mars 2023 – Thierry Arékion entame sa troisième année en tant que président du conseil d’administration de PILS. Les membres élus-es l’ont désigné à la suite de l’assemblée générale annuelle qui s’est tenu le jeudi 30 mars, au centre Nou Vi La.

Le président et le conseil d’administration souhaitent poursuivre les chantiers entamés, d’autant que l’association s’est dotée récemment d’un nouveau plan stratégique pour la période 2022-2025.

Les membres ont réélu Nadia Peerun et Emilie Trousselier-Seepursaund pour les trois prochaines années. Rachele Bhoyroo les rejoint pour un mandat d’une durée similaire. L’ancienne chargée de communication de PILS remplace Collette Lamb, dont l’appui, le soutien et l’engagement ont été des moteurs au sein du conseil exécutif. Son « dévouement » à l’association a d’ailleurs été salué par le président.

PILS a ainsi le plaisir d’annoncer la composition du bureau du conseil d’administration pour 2023-2024 :

  • Thierry Arékion, président
  • Nadia Peerun, vice-présidente
  • Jean-Daniel Wong, trésorier
  • Thierry Runga, trésorier adjoint
  • Selvana Mootien, secrétaire
  • Ornella Chellen, secrétaire adjointe

Les autres membres du CA sont : Sultan Beeharry, Rachèle Bhoyroo et Emilie Trousselier-Seepursaund.

Thierry Arékion, président de l’association PILS, salue les amendements votés au HIV and AIDS Act, la semaine dernière. Ceux-ci viennent autoriser l’autotest de dépistage du VIH et l’inclusion d’un kit d’injection dans le programme d’échange de seringues.

« L’autotest de dépistage du VIH permettra d’augmenter l’étendue du dépistage du VIH à Maurice, et ainsi de contribuer à améliorer la cascade de soins VIH, souligne Thierry Arékion. Ce changement vient renforcer les actions de PILS dans le cadre du dépistage, telles que la Semaine internationale du dépistage qu’ensemble avec Coalition PLUS, nous avons lancée à Maurice en 2020. »

« D’autre part, l’inclusion de kit d’injection, ou ‘paraphernalia’, dans le programme d’échange de seringues est l’aboutissement d’un combat de longue haleine, poursuit Thierry Arékion. On ne peut que se réjouir aujourd’hui : le kit de ‘paraphernalia’ permettra d’assurer une meilleure santé aux personnes qui s’injectent des drogues, et de limiter l’exposition au ou la transmission du VIH et du virus de l’hépatite C. Et dire qu’en 2014, le programme national de réduction des risques avait pris un sérieux coup dont les effets commencent à se faire sentir. »

Pour le président de PILS, « une coopération beaucoup plus étroite avec les organismes gouvernementaux est nécessaire pour que PILS puisse atteindre ses objectifs et le pays se rapprocher des objectifs 95-95-95 fixés par l’Onusida ». Cette coopération, qui n’a pas toujours été souple, « s’est grandement renforcée depuis le premier confinement dû à la Covid-19 », fait ressortir Thierry Arékion, et a permis l’ouverture du centre de santé sexuelle Banian au sein du centre communautaire Nou Vi La que gère PILS.

Lire le communiqué dans son intégralité ici

Drogues : le modèle portugais adapté à Maurice

Le « Drug Users Administrative Panel » (DUAP) devrait être une réalité à Maurice courant 2023. Des amendements au « Dangerous Drugs Act » encadrant sa mise en place ont été votés à l’Assemblée nationale le 15 novembre 2022[1]. Ils amorcent un changement fondamental : l’usage et la possession de drogues illicites pour consommation personnelle ne seront désormais plus considérés comme des crimes entraînant de facto des poursuites en justice. À la place, il y aura un référencement vers des services de sensibilisation, de soutien, d’accompagnement et d’addictologie au cas par cas. Cette approche de l’État mauricien s’inspire du modèle de décriminalisation mis en place au Portugal.

 

C’est quoi, le modèle portugais de décriminalisation des drogues ?

En 2001, le Portugal a décriminalisé la possession des drogues à travers la loi 30/2000 [2]. L’usage, l’acquisition et la possession de tout type de drogue destinée à l’usage personnel deviennent des infractions administratives. Les consommateurs et consommatrices sont dorénavant traités-es comme des personnes qui nécessitent une prise en charge sociale et médicale. Les trafiquants-es de drogues sont, pour leur part, toujours considérés-es comme des criminels-les.

Toute personne prise avec une petite quantité de drogue, équivalente à moins 10 jours de consommation personnelle (par exemple, 25 grammes de cannabis, 1 gramme d’héroïne,), est convoquée devant un panel administratif appelé « commission pour la dissuasion des addictions ». Ces membres – un-e juriste ainsi que deux professionnels-les de la santé – décident des mesures à prendre selon le niveau de risque de la personne.

Comment fonctionne la commission pour la dissuasion des addictions

Le comité peut décider

  • de fermer le dossier sans aucune pénalité,
  • d’imposer une amende,
  • de référer les personnes vers des services de réduction des risques et de traitement spécialisé, sans aucune obligation,
  • d’un référencement vers le counseling et d’autres services de soutien, toujours sans aucune obligation.

Ces commissions, mises en place dans chaque district du Portugal, assurent que les personnes ont accès aux services de santé sans stigmatisation, et encouragent la réduction des risques et le traitement si nécessaire. Les substances sont confisquées mais dans la majorité des cas, la procédure est suspendue et il n’y a pas d’amende.

 

Les résultats[3]

Diagnostics de VIH/sida chez les personnes usagères de drogues[4]

  • 2001 : plus de 1 000 personnes recensées
  • 2013 : moins de 100 personnes dépistées

Surdoses mortelles :

  • 2008 : 93
  • 2013 : 22

De 2000 à 2013, le pays note une baisse de 23 % des personnes incarcérées pour des délits impliquant les drogues[5].

La décriminalisation, seul axe de l’approche portugaise ?

La décriminalisation n’est pas la légalisation. Les délits de trafic et de vente de drogues sont toujours considérés comme des crimes au Portugal.

Le Dr João Goulão, l’un des architectes de ce modèle de décriminalisation, précise qu’il ne s’agit pas seulement de mettre en place des commissions mais aussi d’investir plus largement dans la santé publique et les structures de soutien, notamment dans la prévention et le traitement.

Les points de vigilance pour Maurice

La mise sur pied du DUAP étant en cours, il est nécessaire de s’intéresser de plus près à ce qui suit, car à la base du succès du modèle portugais :

  • la question du protocole de référencement et de contre-référencement qui sera établi pour l’usage personnel
  • le nombre de fois qu’une personne pourra être référer vers le panel avant de faire face à des poursuites criminelles
  • l’évaluation, s’il y en a, des difficultés rencontrées par les personnes référées à adhérer aux conditions établies par le DUAP
  • le référencement (obligatoire ?) vers les services de soins
  • le processus pour les personnes incarcérées. Au Portugal, les personnes détenues ont aussi accès aux panels et n’encourent pas de pénalités additionnelles pour la consommation de drogue.

[1] https://mauritiusassembly.govmu.org/Documents/Hansard/2022/hansard2922.pdf

[2] https://transformdrugs.org/blog/drug-decriminalisation-in-portugal-setting-the-record-straight

[3] Source : Service portugais d’intervention autour des comportements addictifs et des dépendances (SICAD)

[4] A. S. Santos & Ó. Duarte, Portugal: New Developments, Trends, National Report by the Reitox Focal Point, EMCDDA, Lisbon, 2014. Source : https://www.emcdda.europa.eu/system/files/publications/996/2014_NATIONAL_REPORT.pdf

[5] https://www.cairn.info/revue-mouvements-2016-2-page-22.htm#pa24

Réduction des risques : l’expertise de Maurice se partage

Les participants-es au stage sur la RdR sur le site d’échange de seringues de l’association CUT à Roche-Bois.

Les années d’expérience de Maurice, tant sur le plan institutionnel que communautaire, en termes de réduction des risques (RdR) ont servi d’exemple aux autres îles de la région. La Plateforme Coalition PLUS océan Indien (PFOI), portée par PILS et qui assure le renforcement de capacités des partenaires dans la lutte contre le VIH au niveau régional, a pu capitaliser sur cette expertise mauricienne en organisant un stage de formation destiné aux acteurs-rices de l’océan Indien et du continent africain en mai dernier.

Les participants-es étaient issus-es de milieux variés : un membre du personnel de la Direction de lutte contre le sida (équivalent du National AIDS Secretariat mauricien) des Comores, un responsable du Programme national de lutte contre le sida et les IST de Madagascar, un représentant du Drug Utilisation Response Network (DURNS), une organisation identitaire des Seychelles, et une chargée de plaidoyer du réseau international d’associations de lutte contre le sida, Coalition PLUS, basée en Côte d’Ivoire.

Durant toute une semaine, les stagiaires ont visité plusieurs sites d’échange de seringues, à la fois ceux du ministère de la Santé et des associations communautaires comme le Collectif Urgence Toxida. PILS et AILES ont aussi accueilli les stagiaires dans leurs locaux pour leur présenter leurs programmes respectifs visant les personnes qui utilisent des drogues injectables, notamment le programme de réinsertion TAPAJ axé sur les personnes anciennement détenues et le programme d’accompagnement à l’induction à la méthadone.

Des visites organisées dans différents centres à travers l’île, ainsi qu’une discussion avec des représentants du National Drugs Secretariat, ont permis de brosser un tableau complet des tenants et aboutissants du programme de réduction des risques mauricien : le volet communautaire et institutionnel se complémentent.

Les participants-es au stage en pleine discussion avec des officiers du ministère de la Santé sur les modalités du programme d’échange de seringues, ici sur le site de Cité La Cure.

Plateforme Océan Indien : Atelier de lancement de reconduction des conventions-programmes

La Plateforme Coalition PLUS Océan Indien (PFOI) a animé l’atelier de lancement de reconduction des conventions-programmes à Madagascar, financées par l’Agence française de développement, du 19 au 22 septembre 2022. 

Pour rappel, les objectifs des Conventions sont notamment : 

  • de promouvoir la participation des acteurs et actrices communautaires,
  • d’animer les Plateformes et réseaux de Coalition PLUS pour des structures dynamiques et efficientes,
  • de renforcer les services communautaires de prise en charge du VIH, des hépatites et des infections sexuellement transmissibles,
  • de renforcer la plus-value de l’expertise communautaire comme réponse adaptée au VIH et aux hépatites virales.

Cet atelier avait pour but de promouvoir la place de l’expertise communautaire dans la lutte contre le sida, et de renforcer les capacités des membres à contribuer à la mise en place de services impactants et innovants. Avant l’atelier, des autodiagnostics ont été réalisés pour toutes les associations, et les résultats ont été croisés avec les enjeux majeurs de la lutte contre le sida sur chaque territoire. Cet exercice a permis d’identifier les manquements dans les services actuellement offerts et de décliner une liste d’actions qui constituera la base du plan d’action de la PFOI pour les 3 prochaines années.

L’atelier de reconduction a réuni les associations membres de la PFOI, venant de Madagascar, des Comores, des Seychelles, de Mayotte, de La Réunion, de l’île Rodrigues et de l’île Maurice, soit : AINGA/AIDES, AFSA, SISAL, MAD’AIDS, ORMS LGBT, ASM, SIDA Espoir, TAS, HASO, LGBTI-Sey, Fahamou Maecha, Avek Ou, Ravane Rodrigues, CUT, AILES, Parapli Rouz et PILS. Les participants-es, rassemblés-es en présentiel pour la première fois depuis 2017, ont démontré un réel enthousiasme pour l’opportunité d’échanger entre acteurs-rices de la lutte dans la région, de partager leurs expériences et d’apprendre des pratiques de chaque structure. Les représentants-es du bureau de l’ONUSIDA pour la région, une représentante de l’Institut Pasteur de Madagascar et celui du SE/CNLS de Madagascar étaient également présents au premier jour de l’atelier.

À propos de la PFOI : La PFOI est un rassemblement d’associations communautaires qui a pour vocation d’améliorer la qualité de vie des populations les plus exposées à l’infection au VIH, aux hépatites virales et aux infections sexuellement transmissibles dans l’Océan Indien. La PFOI est portée par PILS, membre de Coalition PLUS, depuis 2014.

PILS inaugure un centre de santé sexuelle communautaire

PILS a inauguré le centre Banian, le premier centre de santé sexuelle communautaire à Maurice ce 1er décembre, à l’occasion de la journée mondiale contre le sida. Ce projet innovant est mis en œuvre en collaboration étroite avec le ministère de la Santé. Il accueillera une panoplie de services de santé liés au VIH, à l’hépatite C et aux infections sexuellement transmissibles, dans l’idée d’une «one-stop shop» décentralisée.

Installé au centre communautaire Nou Vi La de PILS, à Port-Louis, le Banian est ouvert aux populations vulnérables à ces infections et au grand public, dans l’optique d’assurer un égal accès à ces services de santé.

« Au sein de cette structure unique en son genre, la complémentarité santé publique-société civile sera en action, chacune étant dans son domaine d’expertise. Le ministère de la Santé prend en charge l’aspect médical et PILSà travers un accompagnement de proximité, le suivi et le soutien psychosocial si essentiels au maintien dans le soin », indique Annette Ebsen Treebhoobun, directrice exécutive de PILS.

« Nous sommes interdépendants », a souligné le Dr Kailesh Jagutpal, ministre de la Santé, lors de l’inauguration.

Thierry Arékion, président de PILS, Florence Caussé-Tissier, ambassadrice de France à Maurice, le Dr Kailesh Jagutpal, ministre de la Santé, et le lord-maire Mahfooz Cader Saïb.
La stigmatisation, un obstacle majeur

« Cette journée mondiale de lutte contre le sida est placée sous le signe de l’égalité maintenant. Pour rappeler que la stigmatisation et les discriminations, qu’il s’agisse de VIH, d’usage de drogue, d’orientation et de pratiques sexuelles, ont toujours cours, en particulier à l’encontre des populations les plus exposées », a rappelé Thierry Arékion, président du conseil d’administration de PILS lors de l’inauguration.

L’ouverture du centre de santé sexuelle communautaire Banian est « une association exemplaire » de l’État et de la société civile, a souligné le Dr Kailesh Jagutpal, ministre de la Santé, lors du lancement.

C’est également l’occasion «de lancer et de maintenir une discussion, une prise de conscience nationale sur l’importance de l’éducation sexuelle et émotionnelle, afin que chacune et chacun puisse prendre soin de sa santé», estime Annette Ebsen Treebhoobun.

Faut-il encore le rappeler : une personne avec une charge virale indétectable ne transmet pas le VIH. « Qu’il s’agisse de VIH, d’hépatite virale ou d’IST, être informé-e, se faire dépister, se faire soigner, c’est l’assurance de continuer à vivre, et vivre bien », a poursuivi la directrice exécutive de PILS.

Le personnel de PILS devant l’ambulance de l’association de lutte contre le VIH.
Les services disponibles au centre Banian

PILS sera désormais en mesure d’effectuer des tests médicaux et renforcera sa structure de soutien au niveau psychologique, et social aux populations prioritaires dans la lutte contre le VIH (les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transgenres, en particulier les femmes transgenres, les travailleurs-ses du sexe, les personnes usagères de drogues par injection, les personnes vivant avec le VIH, les personnes incarcérées ou en détention) mais aussi à la population générale pour réduire et contrôler les nouvelles transmissions du VIH et des infections sexuellement transmissibles.

Le centre Banian s’adresse au grand public en proposant, avec l’appui du personnel de la Santé publique, dépistage, suivi, prévention, counseling, du VIH, de l’hépatite C et d’infections sexuellement transmissibles, aux côtés des services habituels offerts par les équipes de PILS.

  • Hépatite C : initiés au centre Nou Vi La depuis février 2022, le dépistage, le suivi et le traitement de l’hépatite C continuent d’être assurés par le personnel du ministère de la Santé les mardis et jeudis
  • VIH : le personnel de la AIDS Unit sera présent 2 fois par semaine pour dispenser les services VIH qui étaient jusqu’ici disponibles uniquement dans les Day Care Centres for the Immuno suppressed comme les tests de confirmation, la prise en charge médicale et le suivi des personnes vivant avec le VIH, la mise sous PrEP (traitement préventif contre le VIH) et le suivi médical.
  • Le dépistage et le suivi médical des personnes souffrant d’infections sexuellement transmissibles (syphilis, gonorrhée…) ou ayant des problèmes de santé sexuelle ou généraux, par des médecins généralistes, avec référencement vers des spécialistes au besoin.

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