COVID-19: Communiqué

Pour diffusion immédiate

[COVID-19]

Suite au confinement de la population nous suspendons jusqu’à nouvel ordre tous nos services. Notre service d’infirmerie ainsi que nos interventions de proximité sont aussi concernés par cet arrêt.

En tant que militants.es engagés.ées dans la lutte contre les épidémies nous devons jouer notre rôle dans cette mobilisation nationale contre le COVID-19. Nous appelons tous nos militants.es, volontaires et patients.es à suivre les consignes données par l’état, d’éviter tout déplacement et l’engorgement des hôpitaux public.

Néanmoins, notre priorité demeure la santé et le bien-être des personnes vivant avec le VIH et les communautés les plus vulnérables :

  • Nous travaillons actuellement à la mise en place d’un dispositif téléphonique afin d’assurer une continuité dans le soutien des personnes que nous accompagnons, en particulier les plus isolées.
  • À ce stade, les National Day Care Centre for Immuno-suppressed (DCCI)sont opérationnels jusqu’à nouvel ordre. Nous sommes en contact avec le Ministère de la santé pour suivre le maintien et les protocoles établis par les centres DCCI pour permettre aux personnes séropositives les plus vulnérables de prendre soin d’elles au mieux dans cette période.
  • Les programmes de substitution à la méthadone sont toujours accessibles. Nous sommes en lien avec le ministère concerné sur les modalités du programme qui prennent également en compte le COVID-19

PILS et ses militants.es restent mobilisées pour éviter toute recrudescence du VIH et des hépatites, même en temps de crise.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés-ées, en fonction de l’évolution de la situation.

 

Contact presse:  Rachèle Bhoyroo

M : 57836928

E : r.bhoyroo@pils.mu

Skype : r.bho@outlook.com

Patrice Monvoisin, président de PILS : «Qu’il s’agisse de la Covid-19 ou du VIH, la santé est un droit pour tous»

PILS a inauguré son centre bas seuil « Nou Vi La » à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le sida. Dépistage, accompagnement, soins, écoute… Ce nouveau lieu de vie pour les usagers-ères de nos services, situé à quelques dizaines de mètres de notre siège social à Port-Louis, a pu être concrétisé cette année grâce aux fonds débloqués par Coalition PLUS.

Ce centre médical psychosocial a été mis en place pour et avec les communautés que nous touchons, car ils/elles sont acteurs-trices dans la lutte contre les épidémies de VIH et d’hépatites virales.

La cérémonie a eu lieu en présence de nos différents partenaires sur le plan local mais aussi international, le 1er décembre 2020. Nous vous partageons le discours prononcé par Patrice Monvoisin, président du consei d’administration de Coalition PLUS.

« Madame l’ambassadrice de France,   

Monsieur l’ambassadeur des États-Unis,  

Monsieur l’ambassadeur de l’Union européenne,  

Monsieur le représentant de l’OMS à Maurice,  

Chers partenaires,   

Distingués invités, 

Chaque année, la Journée mondiale de la lutte contre le sida est l’occasion de nous souvenir de celles et ceux affectés par le VIH et de celles et ceux morts des conséquences du sida. C’est aussi l’occasion de mettre en lumière des actions encore plus inclusives et innovantes, comme le centre Nou Vi La. 

Mais d’abord, un constat, pour moi qui cumule 15 ans d’activisme et cinq ans sur le conseil d’administration de PILS, que je présideLes personnels de santé ne sont toujours pas suffisamment formés sur le VIH et sa prise en charge, les personnes vivant avec le VIH sont toujours stigmatisées et discriminées. En outre, la situation s’aggrave. Les progrès réalisés entre 2010 et 2015 ont été inversés entre 2015 et 2019 : les décès liés au sida sont en hausseidem pour les nouvelles infections par le VIH. Le constat est d’autant plus amer que l’épidémie se généralise : près de deux tiers des nouvelles infections en 2019 concernent des personnes hétérosexuelles, en particulier des jeunes de 15 à 24 ans. 

Nous payons aujourd’hui le prix fort des politiques désastreuses mises en place par le ministère de la Santé en 2015des politiques que PILS et ses partenaires de la société civile ont fortement dénoncées, malgré les attaques que nous subissions. En tant qu’ONG, nous sommes là pour travailler en complémentarité avec l’État, à la fois en dénonçant les lacunes et dysfonctionnements, et en proposant des pistes d’amélioration. Cela implique aussi que chaque partenaire puisse être à l’écoute de l’autre, sans crainte et sans jugementCela implique que l’État prenne mieux en compte, dans ses stratégies nationales, dans ses programmes, la voix des personnes plus marginalisées, et donc les plus vulnérables au VIH. Rien ne peut ni ne doit se faire sans elles. 

Nous faisons face à de nouveaux enjeux pour l’année 2021La question de l’éducation sexuelle et affective chez les jeunes se pose. Tout comme celle de la criminalisation des populations les plus vulnérables au VIHSi Maurice souhaite inverser la tendance actuelle et rattraper son retardon ne peut pas faire l’économie d’une amélioration de la prise en charge, y compris en milieu carcéralEt nous espérons, pour cela, pouvoir continuer à compter sur le Dr Catherine Gaud, et sur son expérience de quelque trois décennies dans la lutte contre le VIH. 

Une prise en charge de qualité, donc, qui s’appuierait fortement sur le dépistage démédicalisé et sur la délégation des tâches vers les associations communautaires, qui ont l’expertise et l’expérience. C’esdéterminant si l’on veut maintenir dans le soin les personnes vivant avec le VIH, et donc zéro transmission sexuelle du virus 

La question de l’augmentation du financement, par l’État mauricien, de la lutte contre le VIH se posera également. Or, Maurice étant désormais classé pays à haut revenu, il faudra s’attendre à la fin de certains financements internationaux. 

Face à ces défis, nous gardons espoir. La médecine continue de faire des progrès. Maurice propose gratuitement la PrEP, traitement de prévention qui protège contre l’infection par le VIH. Le ministère de la Santé a repris le dialogue et la collaboration avec les ONG depuis quelque temps, et il n’a pas négligé le VIH dans son plan stratégique global 2020-2024. Les autorités se sont engagées, à travers le Drug Offenders Administrative Panel, à étudier le modèle du Portugal en matière de politique de drogues. 

 Et si l’année 2020 a été particulièrement difficile à cause de la pandémie de la Covid-19, cette crise a aussi mis en lumière notre résilience et notre solidarité face à l’adversité. C’est d’ailleurs pour cela que ce 1er-Décembre est placé sous le thème « Solidarité mondiale et responsabilité partagée ». 

Au sein de notre asssociation, la Covid-19 nous a non seulement obligés à nous réadapter pour assurer la continuité des services, grâce notamment au travail formidable mené par la Task Force de PILS mise en place par nos équipes pendant le confinement. Plus largement, elle a mobilisé les décideurs sur la nécessité de systèmes de santé robustes ; sur l’urgence de réduire les inégalités et les violences, qui sont des freins pour accéder aux soins. Pour gérer cette nouvelle pandémie, on peut et on doit tirer des leçons des décennies de lutte contre le VIH. Car qu’il s’agisse de la Covid-19 ou du VIH, un principe fondamental demeure : la santé est un droit, pour tous. »

WAD2019: Discours de Nicolas Ritter, Directeur de PILS

Merci de me donner aujourd’hui l’occasion de m’exprimer devant vous pour cette cérémonie dans le cadre du World Aids Day, en tant que directeur et fondateur de PILS, vice-président de la Coalition Plus, Union Mondiale d’organisation à base communautaire présente dans 52 pays et en tant que personne vivant avec le VIH.

Le thème de cette journée mondiale souhaite cette année mettre à l’honneur les personnes vivant avec le VIH et les associations dans lesquelles elles militent, comme agents indispensables de la riposte contre le VIH.

L’ONUSIDA rappel par ce thème l’importance de ce que nous, chez PILS, faisons depuis de longues années avec l’état mauricien et plus particulièrement le MOH, un travail commun afin de dépister, traiter et maintenir dans le soin les personnes infectées, de façon à arrêter la progression du VIH, arrêter le nombre de morts et faire reculer la stigmatisation entourant les personnes infectées et affectées par le VIH.
Si la recherche et la médecine ont fait des progrès majeurs depuis ces 30 dernières années faisant passer l’infection à VIH d’une pathologie mortelle à une pathologie chronique dont le contrôle et le suivi sont devenus de plus en plus simple et dont les résultats permettent même à une personne traitée de ne plus transmettre le virus, la stigmatisation qui entoure cette maladie est encore forte, beaucoup trop forte.

Retrouvez ici l’intégralité du discours de Nicolas Ritter, fondateur et directeur de PILS lors de la cérémonie organisée par le ministère de la santé et du bien-être dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le SIDA.

Communiqué: San twa pa kapav aret SIDA !

  Communiqué De Presse

San twa, pa kapav aret SIDA.

Ile Maurice, mercredi 27 novembre 2019

San twa, pa kapav aret SIDA est le thème retenu par les ActHIVistes de l’association,
Prévention Information Lutte Contre le SIDA (PILS) pour la Journée Mondiale de lutte
contre le SIDA, organisée chaque année le 1er décembre. Ce slogan fait écho au thème
international, qui est « Les organisations communautaires font la différence », car
aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de rassembler nos forces pour riposter
ensemble contre les épidémies.
Pour cette édition 2019, grâce au soutien de la Standard Bank, PILS sera présent au Port
Louis Waterfront le samedi 30 novembre de 10 h à 19 h afin de sensibiliser le public au VIH
à travers des jeux et animations. Des tests de dépistage du VIH seront aussi proposés
gratuitement et des sessions de prévention. Vous trouverez ci-joint la programmation et les
visuels de la campagne.

Retrouvez l’intégralité de notre communiqué de presse ici.

Réhabilitation des personnes qui utilisent des drogues: PILS salue l’engagement du Premier Ministre

Communiqué  

Réhabilitation des personnes qui utilisent des drogues  

PILS salue l’engagement du Premier Ministre 

ÎLE MAURICE, le 8 juillet 2019. Le jeudi 27 juin 2019, dans le cadre de la journée d’action Support Don’t Punish, les militants.es de PILS ont participé à la marche contre l’Abus et le Traffic illicite de drogue organisée par le ministère de la santé, pour réclamer le droit à la santé et à la justice pour les personnes qui utilisent des drogues et que nos lois répressives soient revues. 

Suite à cette marche, le conseil d’administration de PILS salue l’engagement du Premier Ministre, Pravind Jugnauth à ouvrir d’autres centres de réhabilitation et à ce que la distribution du traitement de substitution à la méthadone ne se fasse plus dans les stations de PoliceComme l’a mentionné le Premier Ministre, une approche multi-sectorielle est nécessaire pour une réponse efficace. A cet effet, nous accueillons favorablement la démarche du Premier Ministre et sommes aussi d’avis que c’est à travers une collaboration forte entre les ONGs et le Gouvernement que nous pourrons venir à bout des épidémies.  

Contact presse : Rachèle Bhoyroo 

                              r.bhoyroo@pils.mu 

                              2124841 / 57836928 

Equipés pour les jeux ? Campagne de sensibilisation pour les 10e JIOI

Communiqué

Equipés pour les jeux ? 

 La nouvelle campagne de sensibilisation de PILS.

On ne le dira jamais assez PROTEGEZ-VOUS. Pour les 10e Jeux des Iles de L’Océan Indien, PILS souhaite à travers sa campagne Equipés pour les jeux ? rappeler au public l’importance de se protéger. Pour lutter contre les infections sexuellement transmissibles (IST et VIH), le préservatif reste encore aujourd’hui l’un des moyens de prévention le plus efficace.

Cette campagne développée par la COCQ-SIDA et RÉZO  a été reprise par PILS dans le cadre des JIOI. Il existe aujourd’hui d’autres moyens de se protéger, complémentaires au préservatif :

  • La PrEP(Prophylaxie Préexposition), est un médicament que l’on prend avant l’exposition au VIH. La PreP se prend soit en continu soit les deux jours suivant les rapports sexuels.
  • Le TasP(traitement comme prévention). Les antirétroviraux réduisent, la quantité de virus dans le sang ou le sperme et devient extrêmement faible pour provoquer une infection. De ce fait, une personne bien traitée depuis plusieurs mois ne peut plus contaminer son partenaire.
  • Le TPE(traitement Post-Exposition) est un traitement d’urgence qui peut vous éviter d’être infecté par le VIH après une prise de risque. Le TPE est disponible dans tous les services d’urgences des hôpitaux.
  • Le dépistage(VIH, IST) car le plus tôt on est dépisté le mieux c’est. Un dépistage peut vous sauver la vie.

A travers cette campagne, PILS reste fidèle à sa mission : informer, prévenir, sensibiliser, toujours avec ce ton décalé, non moralisateur et sans tabou. Car en 2019, le VIH est toujours bien présent. Rappelons-le, en 2018, 155 décès liés au VIH ont été enregistrés contre 131 en 2017. Selon le Health Statistics Report de 2017, 482 personnes ont été diagnostiquées avec une IST, la syphilis étant la plus répandue (223 cas). Les cas de IST ne cessent de grimper à Maurice.

Pour espérer un jour venir à bout des épidémies, il faut que les gens soient informés et puisse avoir accès aux outils de prévention adaptées à leur besoin. Nous invitons celles et ceux qui souhaitent mieux connaître ces outils, et en savoir plus sur leur disponibilité, à nous contacter sur le 8999 ou notre page Facebook.

Global Marijuana March: Communiqué de presse/ Appel du 8 juin 2019

Communiqué de presse/ Appel du 8 juin 2019 

Maurice. Ce Samedi 8 Juin, PILS apportera encore une fois son soutien et participera à la Global Marijuana March organisée par le Kolektif 420, à Port Louis.   

Depuis 2016, PILS, membre de la Coalition International Sida (Coalition PLUS) a inclut dans son plaidoyer la question des drogues et demande une révision de nos lois et politiques en matière de drogues car nous sommes convaincus et avons toutes les évidences pour croire qu’une approche non répressive, centrée sur l’humain et la santé aura pour effet une réduction importante des nouvelles transmissions du VIH et des hépatites virales.    

La politique de répression qui règne depuis plus de cinquante ans ne fonctionne pas ! « La guerre aux drogues » est une guerre menée davantage contre les personnes qui utilisent des produits psychoactifs que contre les véritables responsables du trafic. A Maurice, les dirigeants politiques qui se sont succèdés ont entretenus l’illusion que la répression pourrait avoir un effet sur l’offre et la consommation des produits illicites. Or, ces mesures plus qu’inefficaces ont produit les effets inverses avec d’importants dommages pour la société. L’application de ces lois répressives a en outre provoqué de nombreuses violations des droits humainsnotamment à travers le refus de prodiguer des soins, en rendant l’accès aux services de santé et aux mesures de réduction des risques et à la prévention des virus transmis par le sang plus difficile. Le résultat :  une épidémie du VIH et des hépatites virales concentrée parmi les personnes qui utilisent des drogues. La politique prohibitionniste a de surcroît favorisé la violence, la criminalité et la corruption liées au trafic illicite ainsi que  la généralisation dans le pays des nouvelles drogues de synthèse.  

Une transition vers des politiques moins répressives est non seulement possible mais nécessaire. Plusieurs pays, à l’instar du Portugal a pu le démontrer en décriminalisant l’usage de toutes les drogues. Cette décision a conduit à la baisse du taux de criminalité, a réduit la surpopulation carcérale et a diminué les nouvelles infections au VIH. La question des drogues qui était alors considérée comme un problème judiciaire et pénal est devenue un enjeu de santé publique. L’exemple du Portugal nous pousse à nous interroger sur nos politiques et la manière dont notre société accompagne les personnes les plus marginalisées 

Enjeu médical

La question de nouvelles lois sur le cannabis est également un enjeu médical. Cela fait plusieurs années depuis que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) étudie de près le cannabis et sa classification. Dans un rapport publié en janvier 2019, l’OMS recommande la déclassification du cannabis ainsi que pour les préparations et extraits de cannabinoïdes comme substances dangereuses. Avec cette recommandation, l’OMS tranche en faveur du cannabis mais reconnait aussi le cannabis comme substance non-nocive aux potentiels thérapeutiques non négligeables. Dans le même registre, les effets thérapeutiques du cannabis pourraient être bénéfiques pour les patients vivant avec le VIH. Les études réalisées dans ce domaine ont démontré que l’utilisation du cannabis stimule l’appétit, facilite la prise de poids, favorise le sommeil, réduit le stress et la dépression pour ne citer que ces quelques exemplesDe nombreux malades réclament l’accès au cannabis ou des produits dérivés du cannabis pour se soigner ou atténuer douleurs, nausées, et autres symptômes invalidants. De plus, le cannabis pourrait être un outil potentiel pour le sevrage des personnes ayant une consommation problématique d’opiacés.  

Enjeu économique 

Le cannabis rapporte gros aux états qui l’ont légalisé. Le Colorado, l’Uruguay et le Canada en sont des exemples. Cette démarche a court-circuité le marché noir et permet de renflouer les caisses de l’état. Ainsi, les recettes obtenues sont investies dans la santé, l’éducation et la prise en charge sociale, des dépenses déjà encourues par l’état, alors même que le produit était illicite. La consommation du cannabis n’a pas augmenté dans ces pays contrairement aux craintes de ceux qui sont contre la légalisation. De plus, le commerce du cannabis dynamise d’autres secteurs tels que le tourisme. Selon le Marijuana Business Factbook 2016, chaque dollar dépensé pour l’achat de cannabis aux Etats Unis permet d’injecter trois dollars dans l’économie américaine. Le marché du cannabis légal aux USA est estimé à 40 milliards de dollars d’ici 2021. Comme le propose la firme Ernst & Young, Maurice peut remplacer l’industrie cannière par celle du cannabis médical ; un marché très prometteurAu Canada et en Israël, c’est un business florissant depuis plusieurs année déjà.  

Comme le préconise le rapport Lam Shang Leen, il est grand temps d’avoir un débat dépassionné sur la dépénalisation du cannabis et de revoir nos lois qui criminalisent les consommateurs de drogues. De plus, dans sa Newsletter datant d’avril 2019, le bureau du Directeur des poursuites publiques estime que Maurice, étant un membre des Nations Unies depuis 1968 pourrait éventuellement opter pour une révision de ses propres lois si les Nations Unies optent pour une politique plus souple. Il n’est plus question de se demander s’il faut légaliser le cannabis ou pas mais comment le faire 

L’inefficacité des lois actuelles ont grandement démontré qu’il est non seulement nécessaire mais aussi possible de changer de système et de politiques. C’est pour cela que PILS appel à un changement de notre Dangerous Drug Act et la déclassification du cannabis de cette loi, aujourd’hui obsolète, afin de venir à bout des épidémies du VIH et du VHC et pour une meilleure qualité de vie. Nous appelons l’ensemble de nos militants.es, sympatisants.es à rejoindre la marche du Kolektif 420 pour une société plus respectueuse des droits de l’homme et la justice.  

  

Contact presse :

 Rachèle Bhoyroo 

2124841 / 57836928 

r.bhoyroo@pils.mu  

International AIDS Candlelight Memorial 2019

Depuis 1983, le « International Aids Candlelight Memorial Day » est célébré mondialement le 3ème dimanche de mai. Une centaine d’organisations communautaires et des milliers d’acteurs de la lutte contre l’épidémie dans plus de 115 pays se rassemblent chaque année pour commémorer les personnes décédées du sida depuis le début de l’épidémie et pour exprimer leur solidarité avec ceux vivant avec le VIH.
C’est un moment fort de sensibilisation et de mobilisation pour rappeler que le combat n’est pas terminé. Pour cette 36e édition, les associations A.I.L.E.S et PILS organisent ensemble une commémoration communautaire aux Loges de Mangalkhan, le dimanche 19 mai, de 16 H à 20 H  dans les locaux de A.I.L.E.S.
Le thème retenu cette année au niveau international est : intensifier la lutte pour la santé et les droits ! A Maurice, en raison d’une hausse de nouvelles contaminations chez les femmes, PILS et A.I.L.E.S mettent l’accent sur la santé et le droit des femmes. Les dernières statistiques nationales sur l’épidémie montrent en effet que désormais chaque année ce sont presque autant de femmes que d’hommes qui sont testées positives au VIH alors qu’il y a 15 ans, le ratio était d’une femme pour 5 hommes. Une situation qui devrait nous interpeller car annonciateur d’une potentielle généralisation de l’épidémie.

Accédez ici au Communiqué de Presse AIDS Candlelight Memorial 2019

Newsletter 2019 : Édition spéciale Journée internationale des femmes

LA LUTTE au féminin est une série de témoignages de femmes engagées dans la lutte contre le VIH, les hépatites virales et les discriminations et stigmatisations. A travers ces récits, nous souhaitons mettre en avant la particularité et la contribution inestimables des femmes dans les différents domaines où elles exercent et luttent contre les épidémies. A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, les militantes sont venues de l’avant pour nous raconter leurs parcours, les actions qu’elles mènent au quotidien et comment collectivement elles renforcent la place des femmes dans la riposte et dans les communautés. Nous remercions toutes celles qui ont eu le courage de témoigner et qui continuent le combat pour un monde sans SIDA !  Merci aux militantes de A.I.L.E.S, Parapli Rouz, Collectif Urgence Toxida et PILS pour leur engagement et leur contribution.

Accédez à LA LUTTE au féminin VF mars 2019

Rédaction : Rachèle Bhoyroo

Relecture : Sandrine Koa-Wing

Mise en page : Girish Nundllol

Lancement de la campagne #itestforpositivity

Avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, PILS lance une campagne de communication nationale axée sur l’importance du dépistage du VIH avec le soutien de ses partenaires, de l’Etat et de la société civile. Cette campagne s’intitule #itestforpositivity. Nous tenons à rappeler que plusieurs organisations proposent le dépistage de façon anonyme, confidentielle et gratuite, et ce tout le long de l’année. De plus, un Mauricien testé positif au VIH bénéficie d’un traitement gratuit qui lui permet de vivre comme tout le monde ! Ainsi, son espérance de vie est similaire à celle d’un séronégatif, une femme séropositive peut avoir un enfant qui n’est pas infecté, et, autre fait important, une personne qui vit avec le VIH et qui adhère à son traitement ne peut plus transmettre le virus à quelqu’un d’autre.

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