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INFORME-TOI
La consommation de
substances psychoactives
(drogues)
Certains de ces produits psychoactifs sont légaux (cigarette, alcool, médicaments, tranquillisants) tandis que d’autres ne le sont pas (cannabis, opiacés, synthétique). Mais toutes ces substances peuvent affecter le corps ou le cerveau au moment où on les consomme ou sur le long terme. Certains produits sont plus dangereux et leur consommation comporte des risques plus élevés que d’autres. La consommation fréquente d’un produit psychoactif devient problématique quand elle commence à avoir des effets néfastes sur la vie et la santé morale et physique d’une personne. Il en résulte un déséquilibre chimique du cerveau et du corps. Le consommateur se retrouve du coup en situation de dépendance et arrêter devient difficile.
Quels sont les risques associés à la
consommation de drogues ?
● Une surdose peut causer de graves dégâts aux niveaux physique et mental et peut aussi entraîner la mort.
● L’alcool peut entraîner des lésions au foie.
● Le consommateur qui se procure des substances illégales défie la loi. Il risque une amende, une peine de prison ou encore un casier judiciaire.
● Les substances illégales peuvent contenir des mélanges chimiques méconnus dangereux, voire mortels.
● Les substances peuvent altérer la perception, le jugement et la mémoire. Ceux qui les consomment mettent leur vie en danger ainsi que celle des autres.
● La consommation de drogue peut être une source de stress et de conflits dans les relations (couples, familles, travail, écoles).
Si certaines personnes peuvent consommer des produits psychoactifs et arrêter par la suite, d’autres peuvent toutefois basculer dans la dépendance et adopter des comportements à risque.
Si tu choisis de consommer des substances, il est important que tu sois conscient et au courant de tous les faits. Si tu te préoccupes de ta consommation et que tu cherches de l’aide, tu peux appeler le 8999.
La réduction des risques liés à
la consommation de drogues
La consommation de produits psychoactifs est un vecteur de transmission du VIH et de l’hépatite C en cas d’injection intraveineuse. Les programmes de réduction des risques (RdR) ont fait leurs preuves et permettent d’éviter la transmission et la contamination au VIH et au VHC au sein des injecteurs de drogues et de leurs partenaires.
Il est donc important d’adopter de bonnes pratiques afin de réduire les risques de contamination.
Quelques conseils pour s’injecter à moindre risque :
● Ne jamais prêter, emprunter ou utiliser une seringue, une aiguille, une pipe ou tout matériel qui a déjà servi.
● Ne jamais prêter ou emprunter une cuillère.
● Désinfecter sa cuillère avant chaque utilisation.
● Ne jamais partager le filtre ou le coton.
● Désinfecter la peau avec de l’alcool avant de piquer.
Échanges de seringues
Afin d’éviter la transmission du VIH et du VHC, il est important d’utiliser du matériel propre. Quand on s’injecte à plusieurs, chacun doit posséder son propre matériel. Il est recommandé de changer de seringue et d’aiguille à chaque injection.
À Maurice, les seringues peuvent être échangées ou récupérées auprès de l’association CUT et du ministère de la santé. Vous pouvez aussi bénéficier gratuitement de tampons alcoolisés (alcohol swabs).
Le programme de substitution à la méthadone
C’est quoi la méthadone ?
La méthadone est un médicament que l’on utilise pour soulager les douleurs graves et la dépendance aux opiacés. Elle élimine les effets de sevrage et réduit les symptômes associés à l’état de manque, ce qui aide à stabiliser les personnes dépendantes aux opiacés uniquement (héroïne). À Maurice, la méthadone est habituellement consommée dans une boisson aromatisée aux fruits. La poudre est dissoute dans le liquide et prise par voie orale une fois par jour.
Le traitement à la méthadone est un traitement d‘entretien à long terme. La durée du traitement varie d’un ou deux ans à vingt ans et plus. En revanche, une personne qui suit un traitement à la méthadone peut accepter d’y mettre un terme, avec l’accord de son médecin. La dose de méthadone sera diminuée progressivement sur une période allant de plusieurs semaines à plusieurs mois, ce qui va faciliter le sevrage.
Les effets secondaires de la méthadone :
● Constipation
● Transpiration excessive
● Bouche sèche
● Changement de libido
● Somnolence
● Étourdissement
● Nausée et vomissement
● Prise de poids
Il est important d’en parler à son médecin, de suivre son traitement et de bénéficier d’un encadrement médical.
Méthadone et grossesse
Une mère sous traitement de méthadone peut poursuivre son traitement lorsqu’elle est enceinte. La méthadone va stabiliser la future maman car elle permet de diminuer les effets de manque. L’équipe du service maternité doit être informée afin d’adapter l’accueil du nouveau-né après l’accouchement.
C’est quoi le VIH / SIDA ?
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est le virus responsable d’une infection chronique évoluant vers le sida, en l’absence de traitement antirétroviral. Lorsque le VIH pénètre dans le corps, il détruit les cellules (lymphocytes CD4) de défense, qui permettent à l’organisme de se défendre contre les microbes.
La sexualité
Le sexe est une activité agréable pour le corps et l’esprit. Pour ce faire, il est important que les deux parties consentent à ces relations intimes. Que signifie ce terme ? Comment avoir des rapports sexuels sûrs ? Quels sont les modes de contraception disponibles ? Voici les réponses à tes questions.
Infections sexuellement transmissibles (IST)
Avoir des rapports intimes non protégés t’expose aux infections sexuellement transmissibles. Celles-ci te fragilisent et te rendent vulnérable à d’autres maladies et au VIH. Symptômes, traitement et dépistage… Nous te disons tout sur la syphilis, la gonorrhée, la chlamydia, l’herpès génital, l’hépatite C et les papillomavirus humains.
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